Henriette la cassolette

 Le plus dur quand on cuisine "à l'arrachée" c'est d'être assez consciencieux. Déjà se rappeler ce que l'on met dedans, deuxio le noter quelque part et tercio se rappeler où on a rangé ce foutu papier.

Si vous ne vous sentez pas concerné par la première étape passez directement à la phase deux.

Si comme moi vous avez juste retrouvé les photos mais ignorez complètement les ingrédients essayez d'affabuler au possible pour combler l'angoisse de la page blanche.

 Ou alors autre technique, mettre en application votre imagination débordante, ajoutez un soupçon de hasard pour tenter de déterminer quels sont ces espèces de trucs colorés sur la photo et faites croire que c'est super bon par le simple fait que vous le dites et que c'est vrai.

Donc si on vérifie le spectre colorique, ma tendance serait de dire qu'on peut y retrouver dedans des légumes en julienne déja ce qui n'est pas négligeable. Je me lance, je dirai des carottes, des poireaux, certainement de l'oignon et ça doit être a peu près tout.

Mais ce dont je me souviens mais qui n'est pas forcément visible donc faites moi une confiance aveugle sur ce coup-là, ce sont les noix de jacques.
 (enfin en vrai ce sont des pétoncles, çà coûte la peau des fesses les vraies jacques et en plus prendre la peine de les noyer dans une sauce pour le moins douteuse c'est quand même un peu too much). 
Et quelques petites crevettes cocktail pour la couleur.


C'est maintenant que ça se complique, la sauce.... Parce qu'une fois que vous avez fait suer poireaux, carottes, oignons et rajouter les pétoncles, il faut agrémenter avec hum...curry un poil, poivre et sel of course, de la crème, du safran, du paprika, ça me revient le safran était la base saucière avec du pastis (ben oui du pastis faites pas ces gros yeux...et peut-être même une goutte de vin blanc en plus).
Ensuite doivent traîner quelques baies roses mais légèrement, un poil d'estragon, une lichette de gingembre et ma foi pour commencer ça sera déjà pas mal.